Devenez qui vous êtes vraiment

Que suis-je ? Quel genre de praticien ?

Qui suis-je ?

Ma philosophie professionnelle est basée sur l'écoute mais aussi et surtout l'observation de mes clients. Si le discours ne correspond pas aux micro-expressions, je le dis, quitte à bousculer la personne assise en face. On dit souvent que je suis bienveillante et douce, on vous ment ! Mes clients n'osent pas dire que je les ai torturé pendant une heure et demi ;-)

Ce que vous trouverez ici en consultation, c'est un regard neuf, sans jugement mais sans concession non plus. Et pour lever vos derniers doutes, si vous en avez encore, sachez que l'hypnose n'a rien d'ésotérique et ne nécessite aucun don. Ici, pas de baguette magique, pas d'encens, pas médiumnité. Par contre, des exercices thérapeutiques, des audios pour vous accompagner, de l'autohypnose à faire, vous aurez ! 

Je suis Lynda Bry-Bonnard et j'ai crée les centres Hypnose-Emdr-Cognac et En-Apesanteur-Cognac pour vous apporter un maximum de bien-être et de résultats ; après avoir moi-même profité des bienfaits de l'hypnose en tant que patiente : C'est lors d'une consultation d'hypnothérapie pour un problème de poids que j'ai eu le déclic = Me former et ouvrir mon cabinet pour m’orienter exclusivement vers autrui devient alors une évidence. J'ai donc repris mes études, avec différentes spécialisations. Je continue bien sûr à me former régulièrement, pour découvrir de nouvelles pratiques afin de vous apporter toujours plus de qualité, de variété et d'originalité.


Ça s'est bien passé à l’école ?


Il y a séances et séances, bien sûr. 

Mes “préférées” sont celles avec les élèves harcelés à l’école. Pourquoi ?

Parce que je n’ai pas besoin de faire d’efforts pour imaginer ce qu’ils vivent. J’ai morflé durant tout le collège. Et encore, j’étais loin d'être harcelée, justement.  Et pas par tout le monde heureusement. Pourtant, je m’en souviens comme si c’était hier.  


Pas les bonnes fringues, vu que mes parents galéraient déjà pour nous payer l’internat privé… alors nous payer des Nike, fallait pas y penser.

Première de classe, souvent sans trop bosser. 

Et je LISAIS, tout le temps, dès que je pouvais. 

Bref, pas les bons codes.


J’ai morflé sans le dire, comme beaucoup. J’ai même menti à mes parents pour leur faire croire que c’était cool. Du coup, ça, je leur ai fait payer plus tard. Pas logique, certes. Mais depuis quand une ado est rationnelle ?


Si votre enfant est harcelé, malmené, moqué ou même seulement isolé… 


-Ne niez pas et ne minimisez pas : vous devenez l’allié de ses bourreaux 

-Ne criez pas au scandale, l’école ne peut pas tout : vous êtes partie prenante

-Ne le changez pas d’école : en faisant ça, vous lui dites que c’est lui le problème

-Ne vous concentrez pas sur les harceleurs : c’est ce qu’ils cherchent, être la star


-Ne lui dites pas de se défendre, s’il savait faire, il ne serait pas une cible : apprenez lui


Comment faire tout ça simplement : regardez cette vidéo, c’est une des clefs principales


https://www.facebook.com/jordan.verot.9/videos/2057711204315641



La Méthode Sherlock Holmes


On parle et on écrit beaucoup sur les croyances de nos clients, beaucoup moins sur les nôtres. Celles des praticiens. Pourtant nous en avons, des bonnes et des moins bonnes.

Sur certains groupes Facebook, il y parfois des “guerres de positions”  et des propos pas toujours bienveillants, j’en ai fait les frais.


Je vais vous parler de la croyance qui dit que l’on ne peut que rarement aider son client en une seule séance. C’est faux. Cela m’arrive souvent. Parce que j’ai abandonné très vite cette croyance. Je le sais non pas parce que les clients ne reviennent pas ;-) mais parce qu’ils l’écrivent dans les avis qu’ils publient ou dans les messages qu’ils m’envoient.


Attention, je ne dis pas que leur problème est résolu en un rendez-vous ! Je n’ai pas cette prétention, car c’est le client qui bosse à 80%. Mais il est déverrouillé, tout simplement car la plupart du temps…c’est la croyance de mon client qui change durant la séance. Ensuite, tout ce qu’il avait tranquillement et patiemment installé se détricote tout seul, il n’a pas besoin de moi pour ça.


Je pense que les croyances du praticien sont le pire ennemi du client.


Comment je fais ? Non, pas de recadrage  violent, pas de coup sur le crâne non plus.

Il s’avère même que cela se passe parfois après la séance, quand j’ai l’illumination et que j’appelle mon client pour lui confier l’indice qui vient de réveiller mes cellules grises. (Hercule Poirot, sors de ce corps)


Car je lis des romans policiers depuis l’enfance, un par semaine au minimum. C’est une passion.

Et je viens de réaliser que c’est la “vision de l’enquêteur” qui s’est inconsciemment ancrée dans mon fonctionnement. C’est ma méthode Sherlock Holmes. 

Je ne vois comment vous expliquer ça autrement : une partie de mon cerveau travaille de manière autonome pendant la séance avec le client, il emmagasine des indices et trouve une théorie qui y colle. 


Alors que la plupart du temps, la personne en face de moi a une théorie, qu’elle a élaborée ou qu’on lui a suggérée… et tente d’y faire correspondre ses symptômes !


Ce n’est pas un recadrage : je n’utilise aucun jugement, même bon ou bienveillant.

J’utilise les éléments concrets (indices)  livrés par le client, mais réagencés, ré-ordonnés ou supprimés car non pertinents. Tout ça sous une forme stratégique : sans affirmer mais en posant des questions (interrogatoire). Là, la théorie initiale (le criminel) s’effondre et avoue qu’elle s’est trompée 😀 


Ce n’est pas systématique, parfois on galère, parfois cette stratégie n’a aucun intérêt.


Car il ne faut pas croire qu’il ne faut pas croire…


Élémentaire, mes chers Watson


La honte du débutant


Une fois, une seule fois j’ai écrit à un client pour prendre des nouvelles après sa séance.


C’était mon tout premier client… et il venait pour arrêter de fumer !


Oui, bien sûr, j’avais suivi une formation longue et poussée. Oui, j’avais eu des “cobayes” et je m’étais entraînée sur mes collègues de stages. Mais le premier, fallait que ce soit pour le tabac ? Vraiment ?


J’étais liquide, liquéfiée, à la limite de l’implosion. Pourtant, j’avais appris par cœur la vidéo fournie par mon formateur où il pratique une séance d’arrêt de la cigarette. 

Aujourd’hui, je sais comment faire à ma façon, mais à l’époque cette vidéo était mon phare, mon salut.


Par cœur, je vous dis ; et c’est exactement ce que j’ai déballé à mon client. Bon, pas au mot près, hein, je l’ai appelé par son prénom “Bernard”, pas celui de la vidéo 😂 Mais c’était tout juste !


Je m’en souviens comme si c’était hier et si c’était à refaire, je ne changerais pas une virgule, pas une expiration, pas un soupir, pas une crampe d’estomac.


J’ai encore sa réponse, sauvegardée comme un trésor (oui, même si ça pollue un serveur quelque part sur terre) : 

“bonjour.

bonne nouvelle je tiens le coup pas de besoin de nicotine tout se passe pour le mieux merci a vous 

cordialement 

B. C”

Si vous êtes en formation, si vous débutez, si vous doutez :  Ce premier client sera sûrement le pire moment de votre vie. 

Ne cherchez pas à être bon tout de suite, c’est impossible. Inspirez-vous, copiez, faites “par coeur”. Vous apprendrez plus tard à faire à votre manière.


Pourquoi t'es toujours en noir ?

La perte de mon petit frère a été un tournant dans ma vie, un moment où l'innocence de l'enfance a été ébranlée par la réalité cruelle de la mort. À l'âge de onze ans, je me suis retrouvée à prendre soin de lui pendant que nos parents étaient au travail. C'était parfois difficile pour moi, jongler entre mes propres désirs d'enfant et mes responsabilités de grande sœur.

Il y avait des jours où je souhaitais secrètement qu'il "disparaisse", pour que je puisse avoir plus de liberté, pour que je puisse être comme les autres enfants de mon âge. Je me rappelle avoir poussé son landau (autre temps, autres habitudes 😉 ) le plus loin possible, pour ne plus le voir. Mais jamais je n'aurais imaginé que ces pensées pourraient se réaliser de la manière la plus douloureuse qui soit.

Sa mort après de longs mois de lutte à l’hôpital a laissé un vide dans nos vies, un vide que rien ne pourrait combler. Au début, je me suis sentie coupable, persuadée que mes pensées avaient causé sa disparition. C'était une charge lourde à porter pour une enfant de onze ans.

Alors j'ai "pris le noir", comme on adopte un style, mais pour cacher ma honte et ma culpabilité. Longtemps, jusqu'à ce que je comprenne que c'était ridicule, irrationnel ; que la punition avait assez duré. 

S'en dégage une  réalité troublante : celle du manque de soutien psychologique pour les enfants confrontés à la perte d'un être cher, d'un animal de compagnie, d'un instituteur. Trop souvent, les enfants sont laissés pour compte dans leur processus de deuil, leurs émotions étouffées ou ignorées, car les adultes pensent qu'ils ne comprennent pas ou qu'ils sont trop jeunes pour ressentir la douleur de manière significative.

Cela a été mon cas. Mes propres luttes émotionnelles ont été ignorées, reléguées au second plan dans le tumulte du chagrin familial. Il n'y avait pas de place pour mes questions, mes peurs ou mes remords. Pas par maltraitance mais par ignorance.

La mort de mon petit frère m'a appris à apprécier chaque instant précieux que nous avons avec ceux que nous aimons, à ne jamais prendre la vie pour acquise. Et même si son absence laisse un vide dans nos cœurs, je sais que son esprit vivra toujours en moi, comme une étoile brillante dans le ciel de mes souvenirs. Et je souhaite ardemment que les enfants confrontés au deuil puissent bénéficier du soutien et de l'écoute dont ils ont désespérément besoin pour surmonter cette épreuve.



Lynda Bry-Bonnard, praticienne en thérapies brèves